Agriculture en Outre-mer : L’« Initiative 4 pour 1000 : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat » étendue en Outre-mer

Agriculture en Outre-mer : L’« Initiative 4 pour 1000 : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat » étendue en Outre-mer

Un accord-cadre de quatre ans vient d’être signé entre le Ministère des Outre-Mer, le Cirad, INRAE, l’IRD et le ssecrétariat de l’initiative « 4 pour 1000 » a été signé ce lundi 24 février au Salon de l’Agriculture à Paris. Cette convention prévoit le déploiement en Outre-mer de l’initiative internationale « 4 pour 1000 : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat ».

Cette initiative invite tous les acteurs à faire connaître et mettre en place des actions pour stocker du carbone dans les sols pour en améliorer la qualité biologique, en vue d’atténuer le changement climatique. Elle vise à développer les pratiques agricoles et forestières pour y parvenir : agro-écologie, agroforesterie, agriculture de conservation, de gestion des paysages, etc. Elle s’inscrit pleinement dans les objectifs de la trajectoire outre-mer 5.0 fixés par la Ministre Annick Girardin : « zéro exclusion, zéro carbone, zéro déchet, zéro polluant agricole et zéro vulnérabilité d’ici 2030 ».
Lancée pour la première fois en décembre 2015 lors de la COP21, cette initiative montre montre que la capacité de stockage de carbone dans les sols agricoles et forestiers peut jouer un rôle crucial pour la sécurité alimentaire, la transition agro écologique et l’adaptation au changement climatique, et ainsi contribuer aux Objectifs de Développement Durable tout en mettant en œuvre l’accord de Paris sur le climat.

L’accord prévoit ainsi le développement de projets de recherche, le partage d’expériences, des actions de formation et d’information des acteurs de cette trajectoire outre-mer 5.0 – décideurs privés, publics, citoyens, élus, entreprises – pour promouvoir et développer des systèmes agricoles et forestiers permettant de stocker plus de carbone et de matière organique dans les sols pour les rendre plus résilients aux aléas climatiques et moins consommateurs d’engrais de synthèse tout en améliorant leur productivité organique.