Agriculture à La Réunion : Vers une indication géographique protégée pour la vanille de La Réunion

Agriculture à La Réunion : Vers une indication géographique protégée pour la vanille de La Réunion

©Clicanoo

La vanille de La Réunion va enfin avoir son indication géographique protégée (IGP).

Le projet de mettre une mention « « vanille de l’île de la Réunion » date de 2002 mais il sera véritablement relancé en 2015 à l’initiative de Provanille, la coopérative de Bras-Panon, l’association A2VR (association pour la valorisation de la vanille de la Réunion). « Nous avons un positionnement de niche et un produit de qualité : cette IGP permet de caractériser notre produit et de le défendre face à la concurrence. Madagascar et les Comores ont des coûts de production très différents des nôtres. L’appellation vanille Bourbon peut être appliquée à toute la vanille produite dans l’océan Indien : le problème c’est qu’elle était vendue en trompe-l’oeil aux consommateurs pour de la vanille locale », explique Jimmy Péribé, responsable de Provanille au site Clicanoo.

Une bonne nouvelle pour les producteurs épi qui cultivent cette épice. L’obtention de cette mention va permettre aux producteurs d’être davantage reconnus. Il faut attendre désormais le feu vert du ministère de l’Agriculture pour que les producteurs puissent apposer cette mention sur les fagots de vanille de La Réunion.

A La Réunion, en 2014, les plantations de vanille couvraient une surface d’environ 250 ha (soit 0,4 % de la SAU cultivée sur le département). Ces cultures se situent sur les côtes est et sud-est de l’île entre les communes de Sainte-Suzanne et Saint-Joseph. La production totale de vanille verte est de 20 tonnes ce qui représente 4 tonnes de vanille noire avec environ 150 producteurs. Environ la moitié de la production est réalisée par la coopérative Provanille. L’autre moitié est produite par des producteurs/transformateurs privés.