UNESCO : Le Marae Taputapuatea reçoit son certificat d’inscription au Patrimoine mondial de l’Humanité à Paris

UNESCO : Le Marae Taputapuatea reçoit son certificat d’inscription au Patrimoine mondial de l’Humanité à Paris

Le président de la Polynésie Édouard Fritch, le maire de la commune de Taputapuatea, Thomas Mouthame, et le président de l’Assemblée de la Polynésie, Gaston Tong Sang ©Outremers360

Ce lundi 19 novembre à Paris, le Marae Taputapuatea a reçu son certificat d’inscription au patrimoine mondial de l’Humanité. Inscrit le 9 juillet 2017, ce certificat vient officialiser l’entrée du Marae Taputapuatea au label du premier site polynésien. 

C’est en présence du président de la Polynésie française, Édouard Fritch, du maire de la commune de Taputapuatea (île de Ra’iatea), Thomas Mouthame, du président de l’Assemblée polynésienne et maire de Bora Bora, Gaston Tong Sang, des parlementaires et de plusieurs maires venus assister à leur Congrès annuel, que le Marae Taputapuatea, temple à ciel ouvert, a reçu son certificat officialisant son inscription au patrimoine mondial de l’Humanité. « Ce temple symbolise, à lui seul, à la fois l’espoir de Paix, de Concorde et d’Universalité », a déclaré le Président polynésiens Édouard Fritch. « En reconnaissant Taputapuatea en tant que Paysage culturel », inscrit au Patrimoine mondiale, « la France et l’UNESCO reconnaissent des savoirs fragiles car ancrés dans une culture de l’oralité ».

Haut-lieu de la civilisation polynésienne, Taputapuatea, situé sur l’île de Ra’iatea, fut notamment le point de départ des grandes migrations vers les îles Hawaii ou encore la Nouvelle-Zélande. Édouard Fritch a également rappelé que la danse tahitienne, ‘Ori Tahiti, et les îles Marquises ont aussi entrepris une démarche d’inscription au Patrimoine mondial, immatériel pour l’un, naturel pour l’autre. Avec cette inscription, le Marae Taputapuatea est devenu le premier site inscrit en Polynésie française et le 44ème site français. Le certification a été remis par le directeur du Musée Branly, Stéphane Martin, et Mechtild Rossler, directrice d cela division du patrimoine de l’UNESCO et directrice du Centre du Patrimoine mondial.