« Soleil Kréyol », le nouvel album épicé et ensoleillé du musicien antillais David Walters

« Soleil Kréyol », le nouvel album épicé et ensoleillé du musicien antillais David Walters

L’auteur-compositeur, interprète, producteur, animateur antillais, David Walters continue son exploration des cultures créoles avec son dernier opus « Soleil Kréyol », dont la sortie est prévue le 31 janvier prochain. Un nouvel album épicé et ensoleillé inspiré par New-York, la ville aux confluences des métissages du monde.  A savourer.

A peine vient-il d’achever son aventure « Nola is calling », un projet enregistré à la Nouvelle – Orléans avec des membres de la communauté « Black Indians » qui retisse les liens entre l’Afrique, la Caraïbe et l’Amérique que David Walters s’attelait à l’écriture de son nouvel opus baptisé « Soleil Kréyol », co-réalisé avec Bruno Patchwork, son producteur.

Il faut dire qu’happé par d’innombrables collaborations et ses multiples activités, dont son travail d’animateur de télévision pour l’émission « Les nouveaux explorateurs » au sein de Canal+, il s’est écoulé dix ans depuis son dernier album solo, son fameux « Home » (2009) avant que le musicien d’origine martiniquaise ne se remette à produire un nouvel album.

5 ans auparavant, en 2004, après avoir entamé une carrière de DJ qui l’avait amené à ouvrir les concerts de David Bowie ou des Négresses Vertes, David Walters s’était enhardi et sortait son premier album solo intitulé « Awa », avec notamment la reprise d’un standard caribéen « Mèsi Bon Dyé ».

Explorateur de la culture créole

Une mutation qui n’était pas la première puisque ce multi-instrumentiste et interprète doué de qualités physiques exceptionnelles s’était d’abord lancé dans une carrière sportive stoppée à cause d’une grave blessure. Un changement qui l’a conduit à fréquenter les bars de nuit et les discothèques jusqu’à devenir un DJ reconnu jusqu’à Londres. Fondateur du collectif bordelais Zimpala, il se mue également en producteur, notamment du premier album de la chanteuse brésilienne Cibelle.

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Depuis sa conversion et la sortie de son premier album solo, David Walters n’en finit pas d’explorer la musique créole avec des retours incessants à ses racines et aux couleurs caribéennes. En dépit de ses nombreux déplacements à travers la planète, de sa résidence située à Marseille, l’auteur compositeur et interprète qui se définit lui-même comme un globe-singer, ne perd jamais de vue ses origines caribéennes, héritages de ses grands-parents (grand-mère martiniquaise, grand-père de Saint-Kitts et Nevis).

Une tournée « Soleil Kréyol Tour » à travers la France début 2020

Ainsi, il n’hésite pas à mêler allègrement et avec une certaine réussite dans son répertoire ses influences caribéennes avec le beat électronique et le folk acoustique. Un répertoire aux horizons larges qui lui ont valu de faire les premières parties de Lenny Kravitz, Morcheeba ou encore Jamiroquai, des pointures musicales américaines.

Des influences caribéennes que l’on retrouve encore dans son nouvel album « Soleil Kréyol », inspiré également par New-York, ville aux confluences des métissages du monde, où il a posé ses valises, sur les pas de son grand-père, cuisinier et danseur de claquettes, qui y a séjourné, il y a de très nombreuses années.

En attendant la sortie de l’album prévue le 31 janvier prochain, on peut d’ores et déjà savourer en avant-goût l’extrait « Kryé Mwen », un groove disco house chanté en créole. Et dès le 18 janvier, David Walters entamera une tournée baptisée « Soleil Kréyol Tour » à travers la France. Histoire de faire briller son « Soleil Kréyol » dans de nombreuses régions de France.

EB.