© Mairie du Tampon

Grand rendez-vous à la fois commercial, culturel et festif organisé par la ville du Tampon depuis 1983, les Florilèges – la fête de l’horticulture – auront bien lieu du 9 au 18 octobre 2020, mais dans une version minimaliste. Une 37ème édition maintenue en dépit de la recrudescence de la pandémie en signe de solidarité avec les producteurs du secteur.

La crise sanitaire qui sévit depuis mars 2020 continue de provoquer annulations et chamboulements des grands évènements culturels et/ou festifs. Si la plupart des organisateurs institutionnels ou privés préfèrent carrément annulés et reporter leurs manifestations à d’autres périodes plus clémentes, d’autres ont choisi de composer avec la pandémie en dépit des difficultés et de maintenir leur agenda en tentant de s’adapter et de trouver des alternatives.

Ainsi, en dépit de l’arrêté préfectoral qui interdit depuis le 22 août et jusqu’au 13 septembre tout rassemblement de plus de 10 personnes dans les espaces verts, les aires de loisirs, les parcs et jardins, les aires de pique-nique et autres sites – une interdiction qui pourraît se prolonger au-delà de la date indiquée en fonction de l’évolution de la crise sanitaire – , la ville du Tampon a décidé de maintenir la 37ème édition des Florilèges, mais dans une version soft.

Une édition 2020 amputée de sa partie culturelle et festive

Exit donc animations musicales, fête foraine en forme de parc d’attraction, braderie commerciale rassemblant plus de 500 exposants et autres concerts nocturnes avec parfois des affiches de pointure internationale qu’offrait traditionnellement ce grand-rendez de la ville du Tampon depuis 1983. Un évènement qui draine en temps normal des milliers de visiteurs.

Cette édition 2020 se déroulera (du 9 au 18 octobre) sans tambours, ni trompettes, amputée de sa
partie culturelle et festive. Elle sera axée uniquement sur l’horticulture et seuls les horticulteurs de la commune du Tampon exposeront leurs productions. Une fête de l’horticulture qui se tiendra au parc Jean Cambiaire, en signe, selon les mots du maire André Thien-Ah-Koon, de « solidarité avec les professionnels du secteur ». Il faut toutefois espérer que la situation sanitaire ne s’envenimera et que cette version proposée, même allégée, pourra se dérouler dans de bonnes conditions.

E.B