Paris 2024 : La Polynésie inaugure un Centre technique de surf en présence du COJO

Paris 2024 : La Polynésie inaugure un Centre technique de surf en présence du COJO

©Présidence de la Polynésie

Le gouvernement de la Polynésie a inauguré, ce jeudi 22 août, un Centre de formation technique de surf dans la commune de Papara, sur l’île de Tahiti. Une inauguration en présence notamment du Comité organisateur des JO (COJO) de Paris 2024, a révélé l’Équipe. 

« Ce centre permettra à tous les jeunes polynésiens de se former à cette discipline dans les meilleures conditions possibles, avec pour objectif principal de professionnaliser cette pratique et faire ainsi émerger des talents qui pourront faire rayonner la Polynésie française à travers les compétitions professionnelles internationales », a indiqué le gouvernement de la Polynésie française dans un communiqué.

Conçu en concertation avec la fédération de surf et la commune de Papara, les travaux de ce centre de formation avaient débuté au premier semestre 2017. Le montant total de l’opération est de près d’1,3 millions d’euros pour la construction et 50 280 euros pour les études, avec un financement de 80% du montant, hors taxes, par l’État, dans le cadre du Fonds Exceptionnel d’Investissement, le reste étant pris en charge par le Pays. « La livraison de cet équipement intervient à point nommé, puisqu’il constitue un support et un atout majeur dans la candidature de Tahiti aux JO de 2024 dans cette discipline », poursuit-on.

En effet, si le communiqué des autorités polynésiennes ne le mentionne pas, l’Équipe, qui a couvert l’inauguration, a toutefois remarqué la présence de quatre membres du COJO de Paris 2024. La Polynésie française est en effet candidate pour l’organisation des épreuves de surf des Jeux olympiques de Paris 2024, et souhaite plus précisément présenter les candidatures de Teahupo’o et Taharu’u à Papara, là où ce centre technique a été inauguré. Et si la distance entre Paris et Tahiti est un obstacle majeur pour la candidature de la Collectivité d’Outre-mer, celle-ci a toutefois reçu le soutien, à demi-mot, de la ministre des Sports Roxana Maracineanu.

« C’est un complexe pour le surf polynésien », a confié Hira Teriinatoofa, coach de la section surf Espoirs de Papara et de l’équipe de France, à l’Équipe. « Les lycéens de Papara vont occuper les lieux trois fois par semaine, les lundis, mardis et jeudis. On bataille encore pour que cette option soit intégrée dans leurs notes du bac. Mais c’est toujours en discussion ». « Aujourd’hui, le surf est LE sport des Polynésiens, à l’instar du va’a (pirogues) », a rappelé Édouard Fritch, président de la Polynésie. « Le surf et le va’a sont dans notre ADN. Et nous devons montrer au monde notre capacité, non seulement à être des champions, mais aussi à bien accueillir les surfeurs qui viennent chez nous, à organiser des compétitions, et à créer autour du surf un monde de paix et d’amour ».

Tahiti Pro Teahupo’o : Les Ultramarins toujours en lice

Malgré des conditions très difficile, avec des vagues peu formées, les quatre ultramarins de la Tahiti Pro Teahupo’o sont toujours en lice pour cette étape majeure du circuit mondial. Le Réunionnais Jeremy Flores (France) et le jeune tahitien, Kauli Vaast, ont réussi à se qualifier pour le round 3. Position plus compliquée pour les Tahitiens Michel Bourez et Matahi Drollet qui doivent passer par la case des repêchages. Pour rappel, Michel Bourez, habitué à défendre les couleurs du surf tahitien, est pour cette saison engagé sous le drapeau tricolore, afin de participer aux JO de Tokyo.

Enfin, la météo devrait être plus clémente et propice à du beau surf à partir de mardi, avec l’arrivée d’une belle houle du sud-ouest.