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A l’occasion de la sortie de son prochain album, la chanteuse réunionnaise Audrey Dardenne proposera un concert en Live Facebook le dimanche 2 septembre depuis son studio d’enregistrement à Los Angeles. Outremers 360 a recueilli quelques mots de la chanteuse avant sa prestation.

Née à Toulouse, Audrey Dardenne découvre à 8 ans, la terre de ses grand-parents et s’y attache pour toujours. Un master d’interculturalité mention Anglais en poche, l’artiste est fascinée par l’histoire des Etats-Unis et c’est La Cité des Anges; Los Angeles qui lui ouvre les bras pour près d’un an de féérie. Le mélange des cultures est fait !
Dès 2007, Audrey propose ses nouvelles compositions accompagnée à La Réunion par les talentueux Gérald Loricourt, Steve Sautron, Jean-Yves Padeau et Benoît Garcin et connaît un joli succès local. Elle se voit sollicitée pour la première partie de Gérald De Palmas en juin 2010 au théâtre plein air de Saint Gilles. D’autres rencontres seront décisives comme celles avec Erick Benzi (Anggun, Johnny Halliday, Céline Dion, Jean-Jacques Goldman…) qui ouvre de nouvelles portes dans l’univers musical d’Audrey et promet une collaboration fantastique au cœur du prochain album.

«Voix d’or de La Réunion » en 2008, Audrey ne cesse d’étonner par son univers. En 2009, elle a su conquérir non seulement La Réunion mais a également illuminé Paris (comme à la Scène Bastille en février ou au Baiser Salé en juillet pour le festival “Quand l’Afrique nous tient”). L’Artiste sort un premier album en 2012 intitulée , « Embellies & autres Féeries » dans lequel elle y exalte la beauté de son île et de sa richesse culturelle en y mêlant trois genres: pop-soul anglo-saxonne féérique, chanson française douce à souhait et maloya poignant.

Six ans plus tard, Audrey Dardenne propose un nouvel album réalisé entre La Réunion et Los Angeles. A cette occasion, elle donnera un concert sur Facebook depuis la cité de Anges dès 11 heures locales (22 heures à La Réunion)

– Comment êtes-vous arrivée à la musique soul créole réunionnaise?

J’ai toujours écouté Whitney Houston, Aretha Franklin et j’ai étudié aux États-Unis il y a 10 ans… mais ma pop soul manquerait d’une âme sans son cœur de maloya.

– Vous êtes actuellement en pleine finalisation de votre prochain album à Los Angeles. Quels sont les éléments qui vous ont inspiré pour ce nouvel opus ?

La nature, mon pays ! L’importance d’apprécier chaque instant, de vivre pleinement.
Les histoires d’amour, les échecs qui nous rapprochent toujours plus de la rencontre, j’aime parler du true love, d’une âme soeur qui est quelque part…

– Votre premier single « Feeling Good » – reprise du titre éponyme de Nina Simone- est un hymne à la positivité. Que souhaitez-vous transmettre à travers ce nouvel album?

Du kif ! Le bonheur de survivre aux épisodes douloureux de la vie.
Je veux que mon public s’accroche à ses rêves et quoi qu’il en coûte d’efforts et de courage.

– Comment voyez-vous l’avenir de la soul créole réunionnaise ?

Je crois que le melange est indispensable pour emmener notre culture au delà des frontières. Ici les américains ont un coup de coeur pour mon univers car il y a de la pop qu’ils connaissent et quelque chose de tropical mais non commercial qui les fascinent.