Les dossiers ultramarins du nouveau ministre de la transition écologique François de Rugy

Les dossiers ultramarins du nouveau ministre de la transition écologique François de Rugy

© Facebook François de Rugy

Après une semaine de suspense et de tractations, l’Elysée a dévoilé ce 4 septembre le successeur de Nicolas Hulot au Ministère de la Transition écologique. Il s’agit de l’actuel Président de l’assemblée Nationale, François de Rugy.

Après avoir envisagé Daniel Cohn-Bendit et Pascal Canfin, le président de la République a finalement fait le choix de l’ancien EELV et actuel président de l’Assemblée François de Rugy pour être à la tête du ministère de la Transition écologique, laissé une semaine plus tôt par Nicolas Hulot.

A 44 ans, François de Rugy obtient pour la première fois un portefeuille ministériel. L’ancien parlementaire de Loire-Atlantique est dépeint comme le chantre depuis toujours d’une écologie « réformiste ». Entre la question des sargasses aux Antilles, le projet de la méga-mine industrielle la Montagne d’Or et celui du forage pétrolier en Guyane sans oublier les déclinaisons Outre-mer du plan biodiversité, le nouvel ministre aura fort à faire.

Pour rappel, le Président de l’Assemblée nationale François de Rugy avait effectué une visite à Saint-Martin, Saint-Barthélemy et en Guadeloupe du 23 au 25 novembre dernier. En 2015, François de Rugy, invité d’Opinions 1ere avait déclaré « Ily a un enjeu et une opportunité formidable à propos de l’auto suffisance énergétique Outre-mer ». Il s’était également prononcé sur « l’absence de l’aide de l’Etat » dans l’affaire des algues sargasses sous la présidence Hollande. « Il faut prendre le problème à bras le corps, comme nous l’avons fait avec les algues vertes en Bretagne. Dans le dossier des sargasses, on pense que l’effet de serre et le réchauffement climatique jouent un rôle. »

Réagissant au départ de Nicolas Hulot, François de Rugy avait déclaré sur Facebook « l’écologie, cela ne peut pas être que des grands discours d’analyse, de dénonciation ou même de propositions mais bien de l’action, encore de l’action et toujours de l’action. On ne peut plus se dérober devant la nécessité de l’action…Celui ou celle qui lui succèdera à cette difficile responsabilité devra justement avoir pour lui, la possibilité d’agir dans la durée. »

« Agir » est bel et bien le credo que devra adopter François de Rugy pour gérer les dossiers ultramarins laissés en suspens par son prédécesseur.