©Collectivité territoriale Martinique
Rendez-vous incontournable des vacances estivales à la Martinique pour les amoureux du jazz, de la biguine et des fusions créatives, le Biguine Jazz Festival a dû, cette année, pour son 18ème anniversaire, crise sanitaire oblige, faire preuve d’imagination marqué par la création du « big’in jazz collective ». Un concept réunissant de jeunes musiciens caribéens chevronnés avec pour vocation de représenter au-delà des mers le jazz caribéen et la musique afro-caribéenne.
« Notre festival constitue une scène, un espace d’un jazz nouveau, enraciné dans des expressions rythmiques et culturelles issues du métissage », assurait l’an dernier Christian Boutant, le directeur de Biguine Jazz Festival considéré comme le 1er festival mondial de jazz afro-caribéen. A ce titre et à bien d’autres encore, pas question donc à l’occasion de ce dix-huitième anniversaire, à cet âge de majorité civile, que ce rendez-vous incontournable des vacances en Martinique, soit annulé, même si la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 perdure et perturbe considérablement toutes les manifestations culturelles d’envergure.
Dès ce lundi la magie a opéré ?✨
Nos 8 musiciens dans une belle alchimie ont démarré les répétitions ?????
C’est dans…Publiée par Biguine Jazz Festival sur Mardi 18 août 2020
Pour maintenir coûte que coûte cet évènement, il fallait donc proposer une alternative au déroulé traditionnel en faisant preuve de créativité et d’ingéniosité. C’est ainsi que l’organisation du festival a imaginé de réunir huit talentueux musiciens jeunes, mais chevronnés provenant de Guadeloupe, d’Haïti et de Martinique autour d’un concept intitulé « Big’in jazz collective (BJC) ».
Huit musiciens jeunes, mais chevronnés
Entrés en résidence le 17 août et jusqu’au 25 août 2020 à la villa Chanteclerc, propriété de la Collectivité territoriale de Martinique, transformée pour l’occasion en studio artistique, ces huit musiciens, dont le pianiste martiniquais Maher Beauroy, le batteur guadeloupéen Sonny Troupé, le Martiniquais Tilo Bertholo (également batteur), le guitariste guadeloupéen Yann Négrit, le trompettiste martiniquais Ludovic Louis, le Guadeloupéen Ralph Lavital (également guitariste), le multi-instrumentiste haïtien Jowee Omicil et le Guadeloupéen Stéphan Castry, compositeur, arrangeur, directeur musical et bassiste, ont pour objectif de revisiter la musique antillaise et plus largement caribéenne en proposant des arrangements et des reprises de grands standards du répertoire musical des Antilles et de la Caraïbe et notamment ceux de Léona Gabriel, Alexandre Stellio, Eugène Mona, Kali, Marius Cultier, Solon Goncalves, ou encore Malavoi.
L’aventure Big In Jazz Collective commence aujourd’hui ???
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Comme le dit si bien @joweeo nous vous préparons quelque…Publiée par Biguine Jazz Festival sur Lundi 17 août 2020
Cette semaine de résidence sera ponctuée par un grand concert de restitution qui sera proposé sur la scène de l’Appaloosa au François le 25 août à quelques 200 chanceux -compte tenu des contraintes de distanciation physique imposées – soigneusement choisis pour faire partie du public lui permettant de découvrir le fruit du travail effectué par ces huit artistes.
Continuer à faire vivre le jazz caribéen
Pour autant, cette œuvre collective ne devrait pas en rester en si bon chemin puisque non seulement un film retraçant le travail effectué dans la semaine du premier BJC sera proposé – façon de pérenniser cette expérience de création – mais aussi une production phonographique comprenant CD, Vinyl et téléchargement en streaming devrait suivre. Par ailleurs, une tournée et des concerts sont envisagés.
[ Big’In Jazz Collective ]
Le Biguine Jazz Festival fête ses 18 ans en 2020 ??
» Nous espérons tous que ce millésime…Publiée par CTM Collectivité Territoriale de Martinique sur Lundi 17 août 2020
Enfin, sur la base d’ateliers de compositions collégiales, ces artistes se réuniront une à deux fois par an toujours dans le cadre de résidence de création pour faire le point sur l’avancée de leur travail et élaborer d’autres projets. Manière en somme de continuer à faire vivre le jazz afro-caribéen et lui permettre de rayonner à travers le monde.