EN IMAGES. Festival Hoho’a Nui: Un regard sur la photographie en Polynésie

EN IMAGES. Festival Hoho’a Nui: Un regard sur la photographie en Polynésie

©Hoho’a / Association F16

Créée il y a 7 ans par l’Association F16, l’exposition Hoho’a permet aux photographes polynésiens, amateurs ou professionnels, d’exposer leurs œuvres et de mieux se connaître. Pour l’édition 2017, l’exposition a pris une nouvelle dimension avec la participation de la Maison de la Culture de Polynésie française, devenant ainsi un Festival.

Créée en 2009 par l’Association F16 et concrétisée pour la première fois en 2010, l’exposition Hoho’a est née de la volonté de mettre en avant les talents polynésiens, les faire connaître de leur public et d’eux-mêmes. « A l’époque, FaceBook, Instagram et tous ces réseaux sociaux n’existaient pas ou peu. Les photographes sur le territoire ne se connaissaient pas et aucune image ne circulait en dehors des publications », explique Christian Coulombe, un des fondateurs de l’Association F16. « Nous avons donc décidé de mettre en place différents événements, dont le seul qui perdure aujourd’hui est l’exposition Hoho’a, au Musée de Tahiti et des Iles. La première exposition a eu lieu en 2010. Cette année était la 7ème édition ».

©Hoho'a / Association F16

©Hoho’a / Association F16

Pour cette 7ème édition, l’exposition Hoho’a a pris un tournant considérable. « La Maison de la Culture souhaitait créer, cette année, un événement sur la photographie, et s’est donc naturellement rapproché de nous, pour nous demander si l’on souhaitait coordonner les deux événements et en faire un Festival », raconte Christian Coulombe, « nous avons très bien accueilli cette initiative, et c’est ainsi qu’est né le Festival Hoho’a Nui 2017« . C’est ainsi que, du mardi 18 au dimanche 30 avril, la photographie a été mise à l’honneur en Polynésie à travers un véritable Festival. Pendant 12 jours, pas moins de trois expositions suer trois sites différents, des ateliers, des rencontres, des conférences et des soirées ont été organisées pour mettre en avant la photographie et surtout, les photographes polynésiens.

©Hoho'a / Association F16

©Hoho’a / Association F16

« L’an prochain, nous repartons sur une exposition uniquement au Musée. La Maison de la Culture ne se repositionnera sur cet événement que tous les 3 ans à priori. Ce qui semble raisonnable, il faut laisser au temps le temps de trouver matière à exposition », admet l’instigateur du premier Hoho’a. La prochaine édition du Hoho’a aura lieu du 26 novembre au 9 décembre 2018, au Musée de Tahiti et des Îles. En attendant, Outremers360 a récolté, avec la participation de l’Association F16 et de la Maison de la Culture, quelques clichés qui ont été exposés à la Maison de la Culture, au Musée de Tahiti et des Îles et à l’Université de la Polynésie française (à voir ci-dessous). Pour précision, hoho’a en langue tahitienne signifie « visage », la photographie peut se traduire par pata hoho’a.

Trois questions à Christian Coulombe:

De ces sept années de Hoho’a, que retenez-vous des photographies qui vous sont proposées ? Peut-on constater une évolution du regard des Polynésiens sur eux-mêmes ?

Le principe au Musée a toujours été de ne pas faire de sélection. Nous souhaitons exposer tous les photographes qui le souhaitent et qui font la démarche. Nous avons juste été obligés par deux fois de retirer un exposant, c’est anecdotique. Les photographes savent que le niveau des œuvres exposées au Musée est globalement excellent, ils se mettent eux-mêmes la pression pour exposer le meilleur de leurs créations.

Nous avons toujours eu à cœur de ne pas faire un événement de popa’a pour les popa’a (métropolitains, ndlr). Et ce n’est pas le cas, nous avons une excellente mixité autant au niveau des exposants que du public, beaucoup de Polynésiens natifs exposent et sont présents aux expositions. Cela n’aurait aucun sens autrement. Une cinquantaine d’exposants sont présents au Musée chaque année. Et c’est l’exposition qui fait le plus grand nombre d’entrées. Nous avons encore eu plus de 700 personnes le soir du vernissage, ce qui est colossal.

Le regard des Polynésiens sur la photo a énormément évolué ces dernières années. Nous avons apporté notre pierre à l’édifice certainement, en portant haut la valeur artistique de la photographie. Nous continuerons.

Est-ce qu’il y a des thèmes qui ressortent de chaque édition, des thèmes majeurs qui sont souvent abordés par les Polynésiens dans leur travail ?

Il y a des thèmes généraux qui sont évidemment représentés comme les portraits et les paysages. Mais nous avons sur le territoire quelques experts en des domaines très particuliers comme la photo aérienne, la photo sous-marine. Des spécialistes des photos de vague, des photos de surf. Nous avons la chance d’avoir des lieux et des sujets qui permettent à ces spécialistes de s’afficher au niveau mondial.

De tout temps, la Polynésie a attiré, inspiré bon nombre d’artistes. Qu’est-ce qui attire le plus l’œil d’un photographe en Polynésie ?

Les peintres sont attirés par les paysages, les vahines et la lumière pour l’essentiel. Les photographes aussi, mais pas seulement. La lumière est très intéressante mais très difficile ici. La période « golden light » (lever et coucher du soleil, ndlr) est très courte et très changeante. Il y a des sujets comme la vague de Teahupo’o, ou les requins de la passe sud de Fakarava qui sont propres à la Polynésie.  La température de l’eau, sa clarté et la richesse de la faune fait de l’océan un petit paradis pour les photographes sous-marins également. Les exemples ne manquent pas.

 

©Brigitte Bourger

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©Matairea Brotherson

©Moetai Brotherson

 

©Matairea Brotherson

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©Emmanuelle Camallonga

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©Emmanuelle Camallonga

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©Emmanuelle Camallonga

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©Christian Coulombe / Smartshot

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©Romain Couturier

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©Romain Couturier

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©Xavier Dogo

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©Xavier Dogo

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©Xavier Dogo

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©Xavier Dogo

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©Suliane Favennec

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©Cécile Flipo

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©Bruno Hamon

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©Bruno Hamon

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©Bruno Hamon

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©HTJ

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©JBS

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©Frédérique Legrand

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©Stéphane Mailion

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©Raphaëlle Marsot

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©Angélique Mordant

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©Kika Moretti

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©Pierre Lesage

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©Pierre Lesage

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©Pierre Lesage

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©Pierre Lesage

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©Magali Psychogios

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©Are Raimbault

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©Manutea Rambaud

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©Jalil Sekkaki

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©Tahiti Sommers

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©Napua Taputuarai

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©Keziah Taputuarai

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©Keziah Taputuarai

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©Veyry

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©Veyry

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©Veyry

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©Jean-Philippe Yuam

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