Comment est née l’idée de ce projet ?
La culture, facteur de cohésion et de vivre-ensemble
Nous sommes partis du postulat que la culture est facteur de cohésion et de meilleur-vivre-ensemble car non seulement sa force peut éclairer la politique et l’économie, mais comme l’assure Antonin Artaud « la vraie culture est un moyen de comprendre et d’exercer la vie ».
Dans nos sociétés ultramarines ces assertions prennent encore davantage de sens puisque la culture, sous ces aspects protéiformes, occupe une place essentielle dans la structuration même des identités ultramarines et l’évolution de leur imaginaire. Pourtant la culture, et plus encore dans nos territoires d’origine, est souvent le parent pauvre voire la variable d’ajustement des politiques publiques.
Un agenda culturel multi-support
Toutes ces raisons nous ont amenés à Outremers360 car nous avons l’ambition d’être un support de référence pour tous les ultramarins qu’ils soient dans l’Hexagone ou dans leurs bassins de vie, d’accorder une place de plus en plus prépondérante à la rubrique « Cultures » dans nos colonnes sous la forme d’un agenda culturel. Une sorte d’avis de temps de fêtes et de cultures.
Un agenda qui se déclinera à la fois de façon quotidienne en digital et en web télé, mais aussi avec un prolongement papier. Ce dernier revêtira la forme d’une revue avec dans un premier temps une fréquence bimensuelle pour ensuite à terme devenir hebdomadaire.
Faire vivre la culture dans toutes ses expressions
Cette revue s’intitulera « Marronnages » qui invoque et évoque la notion de liberté. D’échappée. Belle en l’occurrence. Liberté, échappée voire incitation à se cultiver, à lire, à voir des spectacles, des concerts, des expositions, à aller au théâtre, au cinéma. Invitation au voyage, aux escapades.
Libre cours aussi pour nos artistes, créateurs et auteurs d’exercer leur génie créatif. Force en outre pour les acteurs de la vie culturelle d’encourager, d’accompagner, de programmer, de promouvoir et en un mot comme en cent de faire vivre la culture dans toutes ses expressions.
Une liberté enfin qui se conjugue au pluriel puisque « Marronnages » se veut participatif et interactif en étant ouvert aux contributions et autres apports émanant des acteurs de la communauté culturelle.
En fin de compte, il s’agit de faire vivre nos cultures, expressions de nos récits et de nos identités. Dans toute leur dimension. Dans toute leur complexité. Bref, la force des graines utile à l’encensement.
Luc Laventure