La Flamme olympiques ne passera plus par la Nouvelle-Calédonie, annonce Gabriel Attal

©Paris 2024 / Capture

La Flamme olympiques ne passera plus par la Nouvelle-Calédonie, annonce Gabriel Attal

Le Premier ministre a décidé, ce vendredi, d’annuler le relais de la Flamme olympique en Nouvelle-Calédonie, rapporte BFMTV. Le chef du gouvernement réuni ce soir à Matignon Gérard Larcher, Yaël Braun-Pivet et plusieurs parlementaires sur la situation sur l’archipel. 

L’information aurait été rapportée par des parlementaires présents ce soir à Matignon, aux côtés du Premier ministre, du président du Sénat, de la présidente de l’Assemblée nationale, les présidents de chaque groupe parlementaire ou leurs représentants, des parlementaires de Nouvelle-Calédonie et les présidents des deux commissions des Lois. 

La Nouvelle-Calédonie, pas initialement annoncée dans le parcours de la Flamme olympique en Outre-mer, devait accueillir celle-ci le 11 juin, avait annoncé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin le 20 février dernier. Mais la situation actuelle de l’archipel, secoué par des violences « quasi-insurrectionnelles », a finalement eu raison de son passage. 

Devant les parlementaires, Gabriel Attal a estimé la réunion à Matignon « nécessaire démocratiquement, parce qu’en tant que Premier ministre, je suis responsable devant le Parlement et je souhaite que vous puissiez bénéficier du meilleur niveau d’information possible sur la crise que traverse la Nouvelle-Calédonie ». Rappelant l'ensemble des mesures prises depuis le début des émeutes sur l'archipel, le chef du gouvernement a annoncé que 17 « assignations à résidence des leaders émeutiers ont été demandées » . 

« La solution en Nouvelle-Calédonie sera politique. Il ne peut en être autrement. La violence n’a jamais débouché sur aucune solution. C’est le dialogue seulement, qui permettra aux acteurs politiques calédoniens de bâtir un accord global », a insisté le chef du gouvernement. 

Lors de cette réunion, Yaël Braun-Pivet a estimé que la convocation du Congrès ne permettait pas les conditions du dialogue et de l'apaisement et a proposé « de reculer la date », a rapporté une source parlementaire. Mais la présidente de l’Assemblée nationale ne fait pas de cette proposition un « préalable », car elle demande aussi « le retour de l'ordre et de la paix civile avec une mission de dialogue », a ajouté une autre source parlementaire. 

Une troisième source confirme les propos de la présidente de l'Assemblée, soulignant qu’elle demandait avant tout une « mission du dialogue susceptible de déboucher sur un accord global » calédonien.