La seconde édition du Digital Festival Tahiti s’est clôturée vendredi 26 octobre lors d’une soirée au Palais présidentiel en présence du président Edouard Fritch, du Haut Commissaire René Bidal, de l’organisateur le président Olivier Kressman, et des différents acteurs et participants. Une soirée où a été lancée officiellement la Polynesian Tech.
Le Président Edouard Fritch a rappelé l’importance du numérique pour ce territoire. « Le numérique est aujourd’hui le meilleur outil face à la grande dispersion de notre territoire. C’est l’outil moderne pour assurer notre continuité territoriale »a souligné Edouard Fritch.
Pour réaliser cette ambition, le gouvernement a encouragé l’Office des Postes et Télécommunications à investir plus de 20 milliards de francs dans les trois câbles sous-marins et le satellite. Un investissement qui permettra selon le Président de la Polynésie de « mieux étendre la connectivité, au sein du territoire et avec le monde »
La clôture du Digital Festival Tahiti a également marqué par l’intervention du Secrétaire d’État en charge du numérique Mounir Mahjoubi, en direct par visioconférence depuis Paris. Une prouesse technologique qui a permis de faire tomber les douze heures de décalage entre Paris et Papeete mais a laissé la possibilité aux participants d’échanger avec le Sécretaire d’Etat. Il s’agit de la première où le ministre intervient dans un écosystème numérique ultramarin ou national en direct et en visio.
Mounir Mahjoubi a confirmé le soutien de l’Etat par l’attribution d’une subvention exceptionnelle de 10 millions d’euros pour assurer le financement et la continuité du câble sous-marin numérique. Lors de sa visite en juillet dernier en Polynésie, le Ministre de l’Action et des Comptes publics Gérard Darmanin avait annoncé que le câble sous-marin Natitua serait éligible à la défiscalisation. Le Secrétaire d’Etat chargé du numérique a également salué le travail réalisé pour le lancement de la Polynesian Tech.
Avec le soutien de l’Etat , le Président Edouard Fritch a ainsi rappelé la volonté de faire la Polynésie « le fer de lance du numérique dans le Pacifique » en renforçant également sa dimension internationale et en coopérant davantage avec la Nouvelle Calédonie et d’autres territoires du Pacifique, Une Polynesian Tech qui devrait devenir Pacifique Tech au vu du développement de l ‘écosystème.
il y a la suite, une ambition sur laquelle il faudra nous pencher rapidement : faire de la Polynésie française le fer de lance du digital dans cette partie du globe ; faire de notre
Polynésie le centre régional du numérique dans cet ensemble de pays, qu’ils soient polynésiens, mélanésiens ou micronésiens, du Pacifique. Les perspectives sont énormes pour nos enfants » a conclu Edouard Fritch.
Par Marie-Christine Ponamalé
