Les socioprofessionnels du secteur de l’agriculture des RUP ont rencontré les eurodéputés à l’initiative de l’Eurodom. Les parlementaires européens ont affirmé leur détermination à faire entendre la voix des acteurs socioprofessionnels devant la Commission Européenne pour lutter contre la diminution du POSEI.
« Il n’est pas normal alors que nous bénéficierons de l’article 349 du traité de fonctionnement de l’Union Européenne qui sanctuarise et garantit un certain nombre de dérogations et d’avantages, que l’on risque de réduire à néant l’économie domienne pour quelques millions d’euros. C’est un combat que nous allons mener et que nous allons gagner parce qu’il y a une forte volonté » a souligné Louis-Joseph Manscour.
« A travers cette réduction des fonds alloués au POSEI, la Commission Européenne a voulu adresser un message: celui que tout le monde passera à la caisse, y compris les RUP (régions ultrapériphériques). Les RUP sont souvent utilisés comme monnaie d’échange dans les négociations mais le Parlement défendra une position forte pour préserver l’intérêt de nos régions », a déclaré Younous Omarjee. Les Etats-membres devront défendre aussi devant le Conseil européen. Nous devons continuellement nous battre pour défendre nos acquis », a poursuivi le député européen.
Pendant une heure, les représentants des organismes agricoles et agro-industrielles ont exposé les enjeux de leurs filières respectives et les conséquences d’une réduction des fonds alloués dans leurs activités devant les eurodéputés, Louis-Joseph Manscour (Bassin Atlantique), Younous Omarjee (Bassin Indien), Eric Andrieu, Gabriel Mato et Juan Lopez Aguilar (Canaries), Sofia Ribeiro et Ricardo Serrão Santos (Açores). L’ensemble des parlementaires se sont dit très déterminés à faire passer le message des acteurs socioprofessionnels des régions ultrapériphériques.
« Nous espérons lors du trilogue (discussions entre le Parlement, la Commission Européenne et le Conseil),que nous puissions convaincre nos interlocuteurs de préserver cet acquis puisqu’il en va de l’intérêt des Outre-mer. C’est cela qui doit nous guider ! » , a conclu Louis-Joseph Manscour.